Cette idée peut paraitre contre-intuitive! Et en même temps, elle peut être libératrice.
Cheminer signifier littéralement faire du chemin, avancer, suivre un chemin à pas lents et réguliers.
Cette notion, d’aller lentement de l’avant, amène à la capacité de progresser dans la patience et l’acceptation des embûches rencontrées.
Etre dans l’appréciation du processus du cheminement permet de se pacifier avec le temps, de profiter de chaque instant de réalisation, d’apprentissage et de se réconcilier avec ses échecs qui deviennent des erreurs formatrices et aidantes pour réajuster le cap et les actions.
Bien sûr, nous travaillons à la réalisation de notre projet, de notre rêve. Et si la perception de cette finalité se modifiait avec le souhait de se réaliser? À l’instar de comment les enfants travaillent, pourquoi ne pourrions-nous pas voir nos apprentissages, nos avancées, comme un moyen d’être chaque jour meilleur par rapport à ce que nous voulons offrir au monde, aux autres?
Les jeunes enfants ne travaillent pas dans le but d’obtenir quelque chose, ils répètent ou jouent inlassablement à la même activité pour s’améliorer, pour apprendre et comprendre le monde qui les entoure. N’avez-vous jamais assisté à cette scène? Votre bébé lâche son hochet de sa chaise haute. Je pense, qu’en tant que parent, vous vous êtes lassé, bien avant lui, du jeu de le lui ramasser! Par la répétition de ce geste, il découvrait la pesanteur, la persistance de l’existence malgré l’absence…
De la même manière, dans toutes les romans ou films, il y a au moins un personnage qui doit faire face à des difficultés. Il erre dans ses problèmes, réajuste et trouve enfin ses solutions.
L’idée que l’échec est mauvais conduit à une vie trop prudente, de façon à ne jamais trébucher. Le progrès est en grande partie produit par la pratique, par l’expérience et « l’échec » est un aspect inévitable de l’apprentissage. Nos actions ne conduisent jamais à un regret durable. En faisant preuve de courage et en acceptant le risque d’échouer, nous pouvons regarder nos erreurs comme des possibilités de feedbacks. Et c’est encore mieux quand ils sont immédiats.
Il n’y a pas de réussite facile, ni d’échecs définitifs.
Marcel Proust
- Qu’est-ce qui se passe?
- Qu’est-ce qui se passe en moi?
- Comment je suis par rapport à cette embûche?
Cette mise à distance émotionnelle permet de ne pas se décourager, de conserver sa motivation et d’avoir une analyse objective de la difficulté rencontrée.
- Qu’est-ce que j’en apprends, de cette expérience?
- Qu’est-ce que j’en apprends par rapport à mon souhait de me servir de mes erreurs comme base d’apprentissage, pour m’améliorer avec, en ligne de mire, mon objectif ultime défini, qui est d’apporter de la valeur aux autres?
« Nous ne faisons pas d’erreurs, juste d’heureux petits accidents. »
Bob Ross.
Trébucher permet de prendre conscience de nos automatismes de pensée ou d’action. C’est l’occasion de sortir d’un comportement qui consiste à répéter les mêmes erreurs et d’apprendre à agir autrement.
Dans la vie, il n’y a pas d’échec. Il n’y a que des réussites ou des leçons.
Bernard Werber
Profitons de nos revers pour nous améliorer. Nos errements et nos contretemps sont souvent l’occasion de faire preuve d’empathie envers nous-même. Le mieux étant l’ennemi du bien, en cessant de rechercher la perfection et en nous accordant l’empathie que nous offrons aux autres lorsqu’ils se trompent, nous devenons plus réceptifs au fait que trébucher est vital pour l’être humain: C’est ainsi qu’il apprend. La cognition incarnée, c’est-à-dire l’apprentissage par le corps, permet l’apprentissage. Que l’on se trompe ou non, la répétition des actions permet de réajuster, de comprendre, d’apprendre et de recommencer, dans la bienveillance et la confiance. C’est d’ailleurs ce qui se produit pour les enfants: c’est en tombant qu’ils comprennent comment marcher. Échouer et rebondir sont considérés comme des preuves de courage et de créativité, dans le monde de l’entreprise outre-Atlantique.
Que ce soit dans le monde professionnel ou personnel, cette résilience peut s’acquérir à n’importe quel âge! Alors quand commençons-nous à …
Trébucher, tomber, se relever et recommencer … dans la conscience du chemin emprunté!
Voilà la clé que je voulais vous partager et qui change ma vie.
Et pour vous, quelle est votre clé?
Créez, ressentez et vivez
Prenez soin vous et de votre créativité !
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